vendredi 29 septembre 2017

Logement social: le cri d’alarme de trois maires

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Les maires de Laon, Saint-Quentin et Soissons viennent d’écrire au président de la République, jeudi 28 septembre, concernant les menaces sur les offices publics HLM. «  Ne signez pas l’arrêt de mort du logement social, ne laissez pas tomber nos populations les plus fragiles. Dans nos villes, le logement social joue un rôle essentiel  », entament Antoine Lefèvre (LR, Laon), Frédérique Macarez (LR, Saint-Quentin) et Alain Crémont (DVD, Soissons) qui lancent «  un cri d’alarme  » contre une mesure gouvernementale qui leur serait fatale. Le trio d’élus évoque la demande faite aux bailleurs sociaux de baisser de 50 à 60 € les loyers, là où plus de 60 % des locataires bénéficient de l’APL. «  Nos villes ne survivront pas à cette mesure, argumentent les maires. Le bailleur public de Saint-Quentin perdra 2,2 millions de recettes pour un solde actuel de 1,4 M€. Résultat, cessation de paiement immédiate. À Laon, c’est une perte de 4,5 M€ d’annuel, à Soissons 1,4 M€. Nos populations seront alors livrées à elles-mêmes, sans entretien, sans gardien ou agent et le compte n’y sera pas financièrement de toute façon  ».
Via ce communiqué, les trois maires rappellent à l’Élysée que le département de l’Aisne compte aussi des villes moyennes qui ne roulent vraiment pas sur l’or. Une précision utile après la rencontre vendredi dernier du président du Département Nicolas Fricoteaux avec une conseillère d’Emmanuel Macron et où il fut d’abord question de ruralité et de déséquilibre des territoires.

Logement social: le cri d’alarme de trois maireshttp://www.courrier-picard.fr/60061/article/2017-09-28/logement-social-le-cri-dalarme-de-trois-maires


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