L'homme est actuellement en cure de désintoxication jusqu'en novembre. C'est pour cette raison qu'il ne pouvait pas se présenter à son procès aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Saint-Quentin. Il devait comparaître pour "blessures involontaires [...] sous l’empire d’un état alcoolique en récidive".
Le 2 juin dernier, sur la D8 à Omissy entre Saint-Quentin et Lesdin, sa voiture percute frontalement un autre véhicule. A bord, un couple et leur fils de 2 ans. La jeune femme, âgée de 28 ans, est enceinte de cinq mois. Cécile est blessée, elle a le rachis brisé et écope de deux mois d'ITT, mais une première échographie semble indiquer que le bébé va bien.
Les parents sont rassurés, mais lors d'une deuxième échographie, les médecins constatent le décès. Les médecins sont formels : il s'agit bien d'une conséquence de l'accident. L'accouchement est déclenché 3 jours après l'accident.
Le responsable présumé de l'accident est alors contrôlé avec 2,25 gr d'alcool par litre de sang.
Depuis Cécile Carrée se bat pour faire reconnaître la mort de son foetus en tant qu'homicide involontaire. Quelques jours après le drame, elle avait lancé une pétition en ligne à l'adresse du président de la République pour que les foestus soient juridiquement considérés comme des êtres humains à part entière. Une pétition qui a recueilli près de 85.000 signatures.
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