mercredi 24 mai 2017

Lille : Claude Hermant renvoyé devant le tribunal correctionnel dans l'enquête sur le trafic d'armes

Il avait été placé en garde à vue en janvier 2015 par la PJ de Lille dans le cadre d'une commission rogatoire internationale portant sur un trafic d'armes : Claude Hermant comparaîtra finalement devant le tribunal correctionnel de Lille. "Le magistrat instructeur a décidé d'un renvoi devant le tribunal correctionnel de 10 personnes dont Claude Hermant", explique le Parquet de Lille, confirmant une information de La Voix du Nord.

Depuis son arrestation, Claude Hermant était en détention provisoire et le reste. Âgé d'une cinquantaine d'années, il est proche des milieux de l'extrême droite locale. En 2015, il est soupçonné d'être impliqué dans la remilitarisation des armes ayant servi à Amédy Coulibaly, le tueur de Montrouge et de l'Hyper Cacher. Ces armes, en provenance de Slovaquie, étaient arrivées démilitarisées en Belgique puis revendues à la société de la compagne de Claude Hermant

Indic ou pas ?


Le principal intéressé a toujours affirmé être un informateur de la gendarmerie et des douanes, concernant les affaires de trafic d'armes et de stupéfiants. Il se serait servi de l'entreprise de sa femme pour "attirer" les trafiquants et les livrer ensuite aux forces de l'ordre. Interrogé en décembre 2015 à la Sous-direction anti-terroriste, Hermant avait assuré n'avoir "ni de près, ni de loin à voir avec ces attentats".

Dernièrement, une enquête de Médiapart s'intéressait à un autre Lillois, Christophe Dubroeuq, qui affirmait avoir été un indic' de Philippe Patisson, ancien patron du SDIG. Proche de Claude Hermant, il a lui aussi été arrêté pour trafic d'armes, mais a déclaré avoir transmis toutes les informations sur ces armes à la PJ de Lille, et ce avant les attentats des 7 et 9 janvier 2015.


Indic ou pas ?


  1. Le principal intéressé a toujours affirmé être un informateur de la gendarmerie et des douanes, concernant les affaires de trafic d'armes et de stupéfiants. Il se serait servi de l'entreprise de sa femme pour "attirer" les trafiquants et les livrer ensuite aux forces de l'ordre. Interrogé en décembre 2015 à la Sous-direction anti-terroriste, Hermant avait assuré n'avoir "ni de près, ni de loin à voir avec ces attentats".

    Dernièrement, une enquête de Médiapart s'intéressait à un autre Lillois, Christophe Dubroeuq, qui affirmait avoir été un indic' de Philippe Patisson, ancien patron du SDIG. Proche de Claude Hermant, il a lui aussi été arrêté pour trafic d'armes, mais a déclaré avoir transmis toutes les informations sur ces armes à la PJ de Lille, et ce avant les attentats des 7 et 9 janvier 2015.
    Lillehttp://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-pas-calais/nord/lille-metropole/lille

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