Après avoir été débouté à trois reprises, l’office public d’aménagement et de construction (OPAC) HLM de l’Oise vient d’obtenir gain de cause. L’arrêt de la cour d’appel d’Amiens du 27 février résilie le bail d’une locataire du square Baudelaire, au Clos-des-Roses et la condamne à être expulsée pour « trouble de jouissance ».
Cette information, parue chez nos confrères du Monde, a été confirmée par Vincent Peronnaud, directeur général de l’Opac de l’Oise. «
Notre opiniâtreté a fini par payer. On trouvait cette situation ubuesque : ces dealers squattaient les cages d’escalier et terrorisaient le voisinage et on devait continuer de les loger?
»
En janvier 2017, ce quartier de Compiègne avait déjà été sous le feu des projecteurs. L’Opac avait pris la décision de murer trente logements. Aujourd’hui, le bailleur social utilise un arsenal juridique. «
Les fils de cette dame s’adonnaient au trafic de stupéfiants. L’un d’eux participait même à un réseau international, du Brésil au Sénégal en passant par Compiègne. Ils ont posé suffisamment de problèmes dans le passé pour qu’on soit intransigeant. C’est un message fort adressé à tous ceux qui s’adonnent à ce commerce mortifère: ils risquent l’expulsion
», commente Arnaud Dumontier, président de l’Opac.
La famille doit libérer les lieux dans un délai de deux mois.
Les enfants dealent, la famille est condamnée à quitter le Clos-des-Roses
http://www.courrier-picard.fr/97049/article/2018-03-15/les-enfants-dealent-la-famille-est-condamnee-quitter-le-clos-des-roses
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