dimanche 22 octobre 2017

Un cerf abattu dans un jardin privé

Une chasse s’est achevée, ce samedi,
rue des Veneurs à Lacroix-Saint-Ouen (Oise), dans une propriété privée, suscitant un tollé
a scène se déroule rue des Veneurs. Ça ne s’invente pas. Ce samedi après-midi, il est un peu plus de 16 heures et un cerf, poursuivi par l’équipage la Futaie des amis, a trouvé refuge dans un jardin, à Lacroix-Saint-Ouen (Oise). Les chasseurs ont retiré les chiens et à coups de fouet, ils tentent de déloger l’animal qui se planque dans une descente de garage. Des riverains se massent sur les trottoirs.

Droit de suite en question

Les gendarmes sont en nombre, tant pour assurer la sécurité des badauds que pour prévenir une confrontation avec les anti-chasse. «  Les chasseurs font jouer leur droit de suite, au mépris de la propriété privé  », s’insurge un sympathisant d’AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui).
a scène se déroule rue des Veneurs. Ça ne s’invente pas. Ce samedi après-midi, il est un peu plus de 16 heures et un cerf, poursuivi par l’équipage la Futaie des amis, a trouvé refuge dans un jardin, à Lacroix-Saint-Ouen (Oise). Les chasseurs ont retiré les chiens et à coups de fouet, ils tentent de déloger l’animal qui se planque dans une descente de garage. Des riverains se massent sur les trottoirs.
 Un cerf aux abois est un animal dangereux  », réplique Alain Drach, le maître d’équipage. «  Si le cerf charge la voisine qui vient tous les jours ouvrir les volets, nous en sommes responsables. Il nous faut donc entrer pour le chasser ou pour le servir. » Autrement dire le tuer.
Il est presque 17 heures quand Alain Drach enjambe le portail du pavillon. «  Il a un fusil. C’est pour l’endormir ?  », espère encore un riverain. Une première détonation. Puis une seconde. Les chasseurs soulèvent la dépouille – 150 kg – et la sorte du jardin, par une porte à l’arrière, qui donne sur la forêt voisine. «  Il ne s’est rien passé pour un équipage qui chasse naturellement 25 à 30 cerfs par an  », commente Alain Drach. Sur le trottoir voisin, une jeune femme est en pleurs. Un riverain menace de porter plainte. La voisine, au téléphone avec les propriétaires, assure qu’ils ne souhaitaient pas que l’animal soit tué, et surtout pas dans leur jardin. Les chasseurs étaient-ils donc en droit d’agir ainsi ? Assurément, d’après la gendarmerie.
«  Les propriétaires doivent être contactés, ils l’ont été, mais ils ne décident pas. Les chasseurs qui sont responsables des agissements du cerf chassé doivent finir la chasse  », confirme-t-on à la compagnie de Compiègne.
 Un cerf abattu dans un jardin privéhttp://www.courrier-picard.fr/65415/article/2017-10-21/un-cerf-abattu-dans-un-jardin-prive

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